Réponses au questionnaire Bal et Balais

1) Le Pilat est une région riche en monuments mégalithiques. Parmi ceux-ci, la Pierre des 3 évêques…

Q01_pierredes3evequesQuelle est sa forme : menhir ? dolmen ? plate et ronde ?
Elle a une forme plate et ronde de 2,50 m de diamètre, haute de 40 cm environ. Sur la pierre il y a trois croix gravées, ainsi que des inscriptions dues à des bergers, il s’agit de noms : Bonnellon, Riqueil-Robert, Bouvier…

Où est-elle située : dans la forêt ? au Crêt de Chaussitre ? dans la Tourbière de Gimel ?
Elle est dans la forêt : perdue au milieu des bois, seul le parcours VTT y passait…

A quoi servait-elle : lieu de repas des druides ? lieu de sacrifice ? borne frontalière ?
Cette pierre est très ancienne et a toujours servi de borne frontalière. Dans l’Antiquité, elle marquait la limite des trois provinces gallo-romaines : la Lyonnaise, la Narbonnaise et l’Aquitaine. Plus tard sous Charlemagne, elle était la frontière entre l’Aquitaine, la Bourgogne et la Provence. Au Moyen-Age elle marquait la limite entre les archidiocèses catholiques de Lyon, Vienne et Le Puy. Sur elle, les évèques du Puy, de Lyon et de Vienne pouvaient s’y retrouver sans sortir de leur juridiction. Une légende raconte aussi que, durant les guerres de religion entre catholiques et protestants, et durant les persécutions de la Révolution, des hommes d’église seraient venus se réfugier dans les environs.

Aujourd’hui elle est frontière entre 2 communes : lesquelles ?
Aujourd’hui la Pierre des 3 évêques marque la frontière entre St-Sauveur-en-Rue et La Versanne.

2) La Tourbière de Gimel…

Q02_tourbieredegimelL’âge de la tourbière de Gimel est estimé à : 800 ans ? 3000 ans ? 8000 ans ?
Une tourbière est une zone humide particulière où les apports d’eau (sources, ruissellements, précipitations) sont supérieurs aux pertes (écoulement, évapo­transpiration, drainage). L’engorgement permanent et l’asphyxie du sol qui en résulte limitent considérablement les processus de décomposition de la végétation. Cette matière organique mal décomposée et qui s’accumule forme alors la tourbe.
Souvent, plusieurs millénaires ont été nécessaires pour édifier une tourbière telle qu’on la voit aujourd’hui. Ainsi, l’âge de la tourbière de Gimel a été estimé à 8000 années environ (datation au carbone 14).

Citez 1 espèce végétale et 1 espèce animale vivant à la Tourbière de Gimel :
Les tourbières jouent un rôle fondamental pour la régulation du régime des eaux et le maintien de leur qualité, et pour l’apport en biodiversité d’espèces animales et végétales. Faibles températures, gelées incessantes, sol pauvre en éléments nutritifs, seules une flore et une faune adaptée peuvent s’y développer… Quelques espèces végétales vivant à la Tourbière de Gimel : les sphaignes (mousses), le rossolis à feuilles rondes (plante carnivore), la gentiane des marais, la linaigrette à feuilles étroites, le doronic d’Autriche, le trèfle d’eau, la cirse des marais, la benoîte des ruisseaux… Quelques espèces animales vivant à la Tourbière de Gimel : le triton palmé et le triton alpestre, le lézard vivipare et le lézard des souches, la vipère péliade, la cordulie arctique (libellule), le nacré de la caneberge (papillon), l’épeire à quatre points (araignée à toile géométrique)…

Q03_sapingeant3) Le Sapin Géant…

Où peut-on le voir : au Crêt de Chaussitre ? dans la forêt de Taillard ? le 25 décembre devant le gymnase de St-Sauveur-en-Rue ?
Quelle est sa hauteur : 38,38 m ? 45,60 m ? 48,68 m ?
Quel est son âge : 114 ans ? environ 200 ans ? environ 600 ans ?

Le Sapin Géant : Imposant de par sa taille (48,68 m) et de par son volume (24 m3), ce sapin est déjà appelé géant dans les années 60. Il reste discret au milieu de la forêt de Taillard, c’est sans doute le secret de sa longévité. On estime son âge à environ 200 ans.
Pour voir le Sapin Géant, prendre le sentier balisé « Le Géant de Taillard » (sentier n°1 de la commune de St-Sauveur-en-Rue) : départ au Camping des Regnières. Longueur : 9,5 km ou 7 km. Durée : 2h15 ou 1h50.

4) La Maison forte du Rû…

Sur quelle commune est-elle située ?
Elle est située sur la commune de St-Sauveur-en-Rue. Les parcours marche et vtt y passent.

Q04_maisonderu

Au 11e siècle, la Maison forte de Rû appartient à la famille d’Argental, puis aux Ursulines de Boulieu… Depuis 1793, elle est : écomusée-ferme-auberge ? propriété de l’Etat ? en ruine ?
Ancien château, la Maison forte de Rû est constituée de quatre ailes, deux tourelles et deux tours carrées. L’inscription 1793 est visible au-dessus de la porte d’entrée. Elle appartenait au 11e siècle à la famille d’Argental. L’édifice est ensuite passé aux mains des religieuses Ursulines de Boulieu-en-Vivarais. A la Révolution française, la propriété est vendue comme bien national. Aujourd’hui, si on voit, en passant devant, qu’elle n’est ni en ruine ni transformée en écomusée-ferme-auberge, on ne sait si elle est propriété de l’Etat ou propriété privée… A creuser !!

5) D’où vient le nom St-Sauveur-en-Rue : de la maison de Rû ? des nombreux ruisseaux sur la commune ? de la rue principale marquée par le passage de saint Sauveur ?

St-Sauveur-en-Rue est un village assez ancien, qui a notamment prospéré au Moyen-Age. En effet, le col du Tracol était le passage obligé pour les marchands allant de la vallée du Rhône au Puy-en-Velay. En 1898, St-Sauveur-en-Rue devient le nom officiel de la commune qui était avant tout simplement St-Sauveur. Le complément « Rue » de son nom vient sans doute du nom du château voisin de Rû, lequel est peut-être nommé à partir du mot germanique « ruda » qui signifie défrichement.
Réponse selon la source wikipédia mais en réalité d’autres interprétations sont évoquées… « Rue » viendrait d’un nom celtique qui signifiait passage, il aurait été autrefois le nom de toute la vallée… Ou encore, « Rue » ou « Roue » aurait été laissé par les Gaulois qui avaient l’habitude lors de leurs fêtes de symboliser le soleil par une route de grande taille placée sur le haut d’une colline…

6) Le nom du village St-Régis-du-Coin…

Quel était l’ancien nom du village de St-Régis-du-Coin ?
Il s’agissait du hameau du Coing.

Depuis 1858, la commune s’appelle St-Régis-du-Coin, pourquoi ?
Le village de St-Régis-du-Coin existe officiellement depuis le 30 avril 1858. La commune porte le nom de St-Régis en hommage à saint Jean-François Régis, patron des Jésuites de la province de France, et patron des dentellières en raison de son action au Puy. A Lalouvesc, la Basilique St-Régis, construite au XIXe siècle, lui est consacrée.
La légende raconte que les habitants du village du Coin ajoutèrent St-Régis à l’appellation de la commune, pris par le remords du mauvais accueil réservé à celui qui deviendra saint Jean-François Régis.
C’est la seule commune en France à porter le nom de cet apôtre des Cévennes, du Velay et du Vivarais.

7) Comment s’appellent les habitants de St-Sauveur-en-Rue ?

Les habitants de St-Sauveur-en-Rue sont appelés « les Picatios d’âne » (mot en patois stéphanois qui veut dire « pique le cul de l’âne », car à l’époque c’était le seul moyen de faire avancer les ânes sur la montée du Tracol).

8) Comment s’appellent les habitants de St-Régis-du-Coin ?

Les habitants de St-Régis-du-Coin sont appelés « les Cointarants ».

9) Qui sont Badol, Grange, Bouard et Tracol, et leur amie Poulette ?

Q09_viaducdelapouletteIls s’agit de quatre anciens tunnels ferroviaires et un viaduc, vestiges importants de la ligne de chemin de fer entre Firminy, Bourg-Argental, Annonay et St-Rambert-d’Albon.

Le tunnel de Badol mesure environ 650 m de long.
Le tunnel de la Grange (après le viaduc de la Poulette) mesure environ 700 m de long.
Le tunnel de Bouard mesure environ 650 m de long.
Le tunnel du Tracol (dans lequel vivent des chauves-souris, voir plus loin la réponse à la question n°17), mesure environ 2300 m de long).
Le viaduc de la Poulette mesure 110 m de long et 65 m de haut.

10) Pourquoi est connu Marcellin Champagnat : pour l’appellation du fromage St-Marcellin ? il est le fondateur des Frères Maristes ? 
il a importé la tradition du champagne pour les mariages dans le Pilat ?

Q10_chapelledurozetMarcellin Champagnat est né le 20 mai 1789 au Rozet sur la commune de Marlhes. Ordonné prêtre en 1816, il est nommé vicaire à La Valla-en-Gier. C’est là qu’il fonde l’Institut des Frères Maristes dont le but est l’éduction chrétienne des enfants et des jeunes, notamment les plus déshérités. Il meurt le 6 juin 1840 à Notre-Dame de l’Ermitage à St-Chamond. Son œuvre a continué de se développer après sa mort puisqu’aujourd’hui les Frères Maristes sont présents dans 72 pays. Marcellin Champagnat a été canonisé par le pape Jean-Paul II en 1999.
Le parcours vélo de route passait par Le Rozet et sa chapelle, construite en 1956.

11) Combien de croix compte-t-on sur la commune de St-Sauveur-en-Rue : 12 ? 35 ? 113 ?

35 croix ont été recensées sur la commune, dont la principale se trouve sur un rocher, c’est la croix du Perthuis ou croix de l’ascension. Cette croix est la plus importante car le cortège s’arrêtait devant ce rocher pour que le curé bénisse les participants. Cette croix se trouve dans l’épingle de la D503 au niveau du lieu-dit le Griotet (au-dessus de la zone artisanale).
Ces croix, construites au XVIIe siècle, confirment le riche passé religieux de St-Sauveur-en-Rue. Le temps et l’histoire ont laissé leurs marques sur la plupart d’entre elles. La Révolution notamment provoqua un bon nombre de destruction. Beaucoup de ces croix de campagne ont pu être préservées parce que les paysans avaient pris soin de les démonter et de les cacher dans leurs maisons ou de les enfouir dans le sol. Dès 1795, elles ressortent de leurs cachettes et reprennent solennellement leur place, parfois marquées de la nouvelles date.
Il existe un sentier balisé « Le Sentier des Croix » (sentier n°3 de la commune de St-Sauveur-en-Rue) le long duquel on passe par 14 croix : départ au Camping des Regnières. Longueur : 13 km. Durée : environ 3 h.

12) Parmi les nombreuses croix qui jalonnent les randonnées, certaines sont en bois, en pierre, en fer forgé… Reliez les bonnes réponses entre elles :

Q12_croix

La croix des Granges de Gimel est fer forgé.
La croix verte est en pierre.

La croix des Confins est en en bois.
Les croix du Pilat sont le reflet d’une foi bien vivante… Mais les croix n’avaient pas seulement une fonction symbolique, elles étaient aussi des bornes frontalières entre les seigneuries ou même des « panneaux routiers », la Vierge et le Christ sculptés sur le croisillon servant à s’orienter à la croisée des chemins.

13) Pour vous rendre à St-Jacques-de-Compostelle, vous suivez… le GR7 ? le GR65 ? la voie lactée ?

Q13_GR65GR7

Dès le début du Moyen-Age, venant de toute l’Europe, de nombreux pèlerins se rendaient à St-Jacques-de-Compostelle en Espagne sur le tombeau de l’apôtre Jacques le Majeur. L’association Rhône-Alpes des Amis de Saint Jacques a recréé un cheminement de Genève au Puy-en-Velay adapté aux randonneurs et pèlerins contemporains. Cet itinéraire long de 350 km a été homologué sentier de grande randonnée GR65 en 1998 par la Fédération Française de Randonnée Pédestre.
Quant au sentier de grande randonnée GR7, il suit approximativement la ligne de partage des eaux qui sépare le versant mer Méditerranée du versant mer du Nord-Manche-Atlantique. Il prend naissance au Ballon d’Alsace (Massif des Vosges), et arrive à Andorre-la-Vieille (Andorre). Au niveau de St-Sauveur-en-Rue, le GR7 passe par le Tracol et va en direction de Saint-Bonnet-le-Froid par le sud et le crêt de la Perdrix par le nord.
Dans nos parcours on emprunte plusieurs fois des portions de GR7 et de GR65 (photo ci-contre dans la forêt de Taillard). Quant à ceux qui suivent la voie lactée, euh… très bien !

14) Le col du Tracol…
Laquelle de ces affirmations est fausse : son altitude est de 1432 m ? Il sépare le département de la Loire de celui de la Haute-Loire ? Son nom vient du fait qu’il s’agissait d’un passage étroit on l’on devait se « tracouler », c’est-à-dire se couler entre les parois ?

Q14_tracol

Le Tracol sépare les départements de la Loire (42) et de la Haute-Loire (43), son altitude est de 1030 m. (1432 m, c’est le crêt de la Perdrix, point culminant du Pilat !)

15) Les vaches laitières du Pilat fournissent du lait pour la fabrication de… Pavé d’Affinois ? yaourts Yoplait ? produits laitiers Candia ?

Réponse : les 3 !
Dans le Pilat, la plupart des exploitations vendent leur production directement à des entreprises qui collectent le lait : 83% des exploitations sont des livreurs, 12% des mixtes et 5% des fromagers. Deux entreprises se partagent la collecte des 37 millions de litres de lait produits (en 2011) par des livreurs et les mixtes :

– 
59% du volume est collecté par Sodiaal Union, le secteur de St-Genest-Malifaux étant le cœur de sa collecte du Pilat. Le lait est ensuite vendu à des entreprises du groupe telles que Candia à Vienne ou St-Etienne, et Yoplait à Vienne. Celles-ci le transforment en lait UHT, en yaourts ou en fromages blances, destinés principalement aux grandes et moyennes surfaces.
– 
41% du volume est collecté par la fromagerie Guilloteau. Cette entreprise privée, basée à Pélussin, fabrique une gamme de produits de marque « Pavé d’Affinois » et « Fromagers d’Affinois », commercialisée principalement en grande et moyenne surface.

16) Le peigne à cheveux, vous connaissez… Mais il existe 2 autres sortes de peignes dans le Pilat, lesquels ? Indice n°1 : L’un sert encore pendant l’été mais le second est relégué au musée. Indice n°2 : le peigne à poux n’est pas inclus car il n’est pas local.

Réponse : le peigne des métiers du tissage et le peigne à myrtilles

Q16_peignedetissageLe peigne d’un métier à tisser est un élément ressemblant à un grand peigne à cheveux et permettant la distribution des fils de chaîne et le tassage du fil de trame après chaque passage de navette. Il est intégré au battant et constitué d’un cadre portant une série de fins câbles tendus.
L’histoire économique et sociale du Pilat est marquée depuis le XVIe siècle par le textile. En effet, tout commence en 1536 avec les privilèges accordés par François 1er à des tisseurs de lyon pour la fabrication des tissus de soie, d’or et d’argent, qui feront de Lyon la plaque tournante du commerce et de l’exploitation de la soie. Dans son sillage, des activités textiles vont s’étendre dans la proche région, avec un essor économique important au XIXe siècle. Le Pilat a connu toutes les spécialités du travail du fil de soie : sériciculture, moulinage, tissage, rubanerie, tressage… A partir des années 1950, l’arrivée des fils synthétiques, la perte des marchés coloniaux et les nouvelles situations de concurrence, puis les deux chocs pétroliers vont porter un coup fatal à ce secteur économique, avec la fermeture de beaucoup d’entreprises. En 2012, il reste une quinzaine d’entreprises du secteur textile dans le Pilat employant environ 120 salariés. Moulinage de la soie grège, création de rubans Jacquard, de tresses et de cordons, tissage de mousseline, de crêpe georgette ou de dentelle de Lyon sont parmi les spécialités toujours produites dans le Pilat.

Q16_peigneamyrtillesL’utilisation d’un peigne un peu spécial, appelé communément « riffle », permet de cueillir les myrtilles beaucoup plus vite qu’à la main, donc les cueilleurs qui envisagent de ramasser de gros volumes l’utilisent.
Ce mode de ramassage ayant quand même tendance à abîmer pas mal l’appareil végétatif, cette utilisation n’est pas acceptée partout : elle est par exemple tolérée dans certaines parties des Vosges mais est interdite en Haute-Saône. En Haute-Loire, elle est autorisée sous réserve.

17) Question faune… Qui suis-je ? Je suis un mammifère, j’appartiens à l’ordre des chiroptères, je fais partie d’une grande famille de 33 espèces vivant en France, dont 20 dans le massif du Pilat. Je me nourris principalement d’insectes et je participe activement à la régulation de l’éco-système. L’hiver, je suis en hibernation et je suis une espèce protégée…

Je suis : la chauve-souris.
Q17_chauvesourisParmi les 20 espèces de chiroptères identifiées dans le Parc du Pilat, 7 sont connues pour se reproduire dans le Pilat. 8 des chiroptères du Pilat sont inscrits sur la liste rouge des espèces menacées et revêtent un intérêt patrimonial européen et/ou national. Il s’agit de : Grand Rhinolophe, Murin à oreilles échancrées, Murin de Bechstein, Grand Murin, Noctule commune, Noctule de Leisler, Sérotine de Nilsson, Barbastelle d’Europe.
Le Murin de grande taille est l’espèce phare du Pilat. Un gîte d’hivernage dans le tunnel du Tracol présente des colonies d’une trentaine d’individus, c’est un gîte clé dans leur cycle annuel.
Toutes les espèces de chiroptères présentes en France sont protégées : la réglementation interdit leur destruction, leur capture, leur transport ou tout autre intervention dans une colonie.

18) Lequel de ces rapaces nocturnes n’a pas été repéré dans la forêt de Taillard : le hibou moyen duc ? la chouette lapone ? la chouette de Tengmalm ?

La forêt de Taillard est gérée en futaie jardinée, elle a une dominante de sapins où tous les âges sont représentés et où la régénération naturelle est favorisée. C’est cette caractéristique et l’importance du massif qui a suscité l’intérêt du Parc naturel régional du Pilat.
Q18_chouettedetengmalmSi la forêt reste encore à étudier, elle révèle déjà la présence d’espèces remarquables, comme le pic noir (le plus grand des pics, 46 cm) et la chouette de Tengmalm : de petite taille (25 cm), cette animal nocturne est difficile à observer. Elle a été entendu au niveau de l’abri d’Aiguebelle en période de reproduction (mars) et des nichoirs ont été posés afin de l’inciter à rester. La chouette de Tengmalm utilise souvent les anciennes loges des pics noirs mais peut aussi adopter un nichoir.
La forêt de Taillard abrite aussi des espèces plus courantes telles la martre des pins, le mulot sylvestre, l’écureuil roux, le campagnol roussâtre, le hibou moyen-duc, et du gros gibier : chevreuil, sanglier… (Infos recueillies sur les panneaux de l’abri d’Aiguebelle, par lequel passent les parcours cheval et vtt.)

19) La forêt du Pilat comprend 6 essences d’arbres principales : sapin, pin sylvestre, épicéa, chêne, hêtre, douglas.
Redonnez à chacune sa phrase…

« Je sers à la fabrication d’essence de térébenthine et mes bourgeons sont transformés notamment pour produire des sirops et pastilles contre la toux. » Je suis : le pin sylvestre.
« Je mesure jusqu’à 48 mètres dans la forêt de Taillard et je suis l’espèce la plus répandue dans le Pilat. » Je suis : le sapin.
« Mon fruit en automne est très apprécié du sanglier, il peut représenter jusqu’à 50% de son alimentation. » Je suis : le chêne.
« Mon surnom est fayard et je suis la seule essence de feuillus d’altitude (au-delà de 800 mètres). » Je suis : le hêtre.
« Appelé aussi sapin rouge ou sapin du Nord, je suis reconnaissable par mes cônes retombants. » Je suis : l’épicéa.
« Originaire d’Amérique du Nord, ma croissance est rapide et je suis la principale essence reboisée dans le Pilat. » Je suis : le douglas.

20) Question flore… Qui suis-je ? J’ai des cousines au chocolat, d’autres en bulles de savon, mais moi je suis la plupart du temps de couleur verte et d’aspect moelleux. Je vis en milieu humide et froid et je suis une bryophyte. Vous allez me rencontrer souvent car je suis très présente dans le Pilat et je suis à la base du règne végétal…

Je suis : la mousse !
Q20_tourbieredegimelFace aux plantes à fleurs bien connues du grand public et dont les espèces les plus rares sont protégées et respectées, les mousses – appelées bryophytes par les botanistes – font figures de laissées pour compte. Elles sont souvent vues comme des végétaux secondaires, recouvrant facilement troncs et rochers pour peu que le milieu soit humide et sombre. Le grand public connaît peu l’originalité de leur biologie, leur fragilité et la diversité des espèces présentes. Elles jouent pourtant un rôle écologique majeur dans le fonctionnement des forêts et des milieux humides. Pour les spécialistes et les gestionnaires de sites naturels elles sont aussi un moyen de caractériser plus finement les écosystèmes… Autant de raisons qui ont conduit le Parc du Pilat à commander la réalisation d’un inventaire des bryophytes du Pilat.

21) Un animal aboie dans les bois mais ce n’est pas un chien. Qui est-ce ?

Réponse : le chevreuil
Q21_chevreuilLe chevreuil est devenu le mammifère herbivore sauvage le plus commun en forêt, dans de nombreux pays de l’hémisphère nord. C’est le plus grand des animaux sauvages du Pilat. Il apprécie l’alternance de milieux forestiers et de milieux plus ouverts comme les prairies.
Sa taille : 60 à 80 cm au garrot, son poids : 15 à 35 kg, sa longévité : 15 ans. Son cri : le chevreuil aboie.
Il porte des bois caducs (qui tombent chaque année) et plutôt courts. Le chevreuil est dit anoure (c’est-à-dire sans queue) et artiodactyle (il marche sur un nombre pair de doigts porteurs, à chaque membre). Le chevreuil mâle est appelé brocard. Lui seul porte des bois, mais il les perd à l’automne. La femelle du chevreuil est la chevrette, elle ne porte jamais de bois. Le jeune chevreuil s’appelle le faon (jusqu’à 6 mois), puis chevrillard (de 6 à 12 mois).

22) La Rigotte de Condrieu est un produit phare du Pilat… Sachant que pour avoir 1 kg de fromage, il faut 7 litres de lait, sachant qu’une rigotte de Condrieu pèse 30g et qu’une chèvre donne 2 à 2,5 litres de lait par jour, combien de litres de lait faut-il pour fabriquer 1 rigotte et combien de rigottes peuvent être faites par la traite d’une chèvre ?

Q22_rigottedecondrieuUn peu de mathématiques…

1 kg = 1000 g de fromage correspond à 7 litres = 700 cl
donc 1 rigote = 30 g de fromage correspond à 700 x 30 / 1000 = 21
=> 21 cl de lait sont nécessaires pour fabriquer 1 rigotte

1 traite = 2 à 2,5 litres = 200 à 250 cl de lait
1 rigotte est faite avec 21 cl de lait
donc nb de rigottes faite avec 1 traite = 200/21 à 250/21 = 9,5 à 11,9
=> 9,5 à 11,9 rigottes peuvent être faites par la traite d’une chèvre

23) Une formation géologique particulière s’est constituée dans le massif du Pilat : les Chirats, amas rocheux formés par l’éclatement des roches sous l’effet de l’alternance gel-dégel. A quelle époque se sont-ils constitués : il y a 40 ans, lors de la création du Parc du Pilat ? lors des dernières glaciations, il y a moins de 100 000 ans ? lors du big bang il y a plus de 13 milliards d’années ?

Q23_chiratsLes chirats, des éboulis rocheux uniques… Pendant longtemps, la légende conta la marche de géants éclatant la roche sous leur poids, ou encore les fortifications colossales des armées romaines de Jules César tombées en ruine… Aujourd’hui, des études ont permis de montrer le caractère unique des chirats et de faire des hypothèses quant à leur formation. Versants pentus, roches claires et froid sec, c’est la réunion de ces trois conditions qui explique la formation des chirats : sous l’effet du gel, la roche s’est fragmentée en blocs qui, cimentés par la glace, ont ensuite glissé en masse à la manière d’un glacier. Lors des glaciations du Quaternaire, il y a 20 000 ans, le Pilat n’abritait pas de glaciers, ils étaient à ses portes. Ainsi, un froid sec et peu d’enneigement ont été propices à la fragmentation et au déplacement des blocs. Les chirats se trouvent surtout en ubac (versant exposé au nord) ou au-dessus de 1200 mètres sur les versants sud.

24) Le Pilat est constitué d’une ligne de crêtes dépassant les 1000 mètres, qui s’étale sur une grande partie de son espace. Redonnez à chacun son altitude…

Le Crêt de la Perdrix : 1432 m
Le Crêt de Bote : 1391 m
Le Crêt de l’Oeillon : 1370 m

Q24_tourbieredegimel
(Panneau visible sur le parcours de la visite de la Tourbière de Gimel)

25) Que trouve-t-on sous le tunnel Badol à St-Sauveur-en-Rue : une champignonnière ? des chauve-souris ? une station de détection sismique ?

Au début des années 1970, une station de détection sismique a été érigée dans l’ancien tunnel ferroviaire de Badol (hameau à l’est de St-Sauveur-en-Rue). Son importance s’est accrue à partir de 1993, il a détecté le tremblement de terre du Chili en 2010.

26) La Tortue d’Argental… Il s’agit : d’une tortue d’argent qui laissa son nom au hameau d’Argental ? d’un bloc de pierres à l’apparence d’une tortue qui surplombe Argental ? de l’auberge du hameau d’Argental ?

Q26_tortuedargentalLa Tortue d’Argental : ce bloc de pierre qui se détache au sommet de cette colline donne l’aspect d’une immense tortue avec la carapace et la tête assez prononcée.
Un chemin de randonnée mène à la tortue depuis le hameau d’Argental. Un itinéraire de découverte mène à ce mystérieux Rocher de la Tortue, au départ du hameau d’Argental. Figure emblématique parmi les pierres mystérieuses qui essaiments les collines du Pilat, la Tortue possède sans conteste une carapace plusieurs fois millénaire. Peut-on parler de formation géologique spectaculaire ou de monolithe érigé par l’homme ? Un amas de roches qui apporte, dit-on, apaisement et sérénité à tous ceux qui s’y adossent.
Le parcours vélo de route passe par Argental, avec vue sur sa tortue.

27) Dans le Pilat, qu’appelle-t-on communément un balai : un genêt ? un martinet ? un piquet de clôture ?

Q27_genetLe genêt à balais (cytisus scoparius) est une espèce d’arbuste à feuillage caduc de la famille des fabaceae originaire du nord-ouest de l’Europe.
On l’a longtemps utilisé en le laissant sécher pour en faire des balais (d’où il tire son nom), fabrication qui a été importante dans tout l’ouest de la France. Il était également utilisé en remplacement du chaume dans certaines montagnes, pour couvrir les toits : on peut encore trouver quelques maisons de ce type en haute Ardèche et en Lozère.

Selon Prosper Mérimée, « si les sorcières ne pouvaient pas monter sur un balai de bouleau, il n’y avait rien de plus facile que de monter sur un balai de genêt et aller au bout du monde ».

28) Que s’est-il passé le 20 mai 1987 dans le Pilat : un ours brun a été abattu dans la forêt de Taillard ? 3 mirages F1 se sont écrasés au nord de Pélussin ? des traces d’OVNI ont été détectées au Crêt de Chaussitre ?

Q28_stelemiragesF1Le 20 mai 1987, vers 11h30, trois Mirage F1, appartenant à la 30ème Escadre de chasse basée à Reims, s’écrasent à la Croix de Montvieux dans le massif du Pilat.
C’est dans le cadre des manœuvres « Harmonie » que ces trois appareils volant à très basse altitude et à grande vitesse ont abordé le massif du Pilat noyé dans la pluie et le brouillard. Les trois pilotes y ont trouvé la mort.
Une stèle a été édifié à leur mémoire, visible à gauche de la route avant d’arriver à la Croix de Montvieux, en venant de Pélussin.

29) Quelle est l’origine du nom Pilat : la légende de Ponce-Pilat selon laquelle le corps de Ponce-Pilate aurait été jeté dans le massif du Pilat ? 
la légende de saint Sabin, qui disait en patois à son frère vivant dans la gorge de Malleval « tu es bien mal là-bas » (« ma la vais »), lequel lui répondait « tu es bien pis là-haut » (« pi la mou ») ? l’aspect « pelé » de ses plus hauts sommets ?

Le terme générique Pilat sert à désigner l’ensemble du massif montagneux, ou implicitement la zone devenue parc naturel régional en 1974. On trouve plusieurs théories sur l’origine du nom Pilat… Les trois réponses peuvent être considérées comme juste !

30) Ils sont onze dans le Pilat : Couzon, Dorlay, Gouffre d’Enfer, Rive, Ondenon, Pas-du-Riot, Piney, Plats, Sapt, Soulages, Ternay… Qui sont-ils et à quoi servent-ils ?

Ce sont des barrages. En effet, pas moins de 18 rivières descendent du Pilat pour se jeter dans le Rhône ou dans le Gier. Leurs crues répétées sont à l’origine de barrages de régulation. Si un ou deux ne sont plus en service, la plupart régulent toujours les eaux torrentielles du Pilat et forment de superbes lacs artificiels.
Q30_barragedugouffredenfer– Barrage de Couzon : sur le Couzon, en aval de Ste-Croix-en-Jarez (1811)
– Barrage du Dorlay : sur le Dorlay, à proximité de la Terrasse-sur-Dorlay (1973)
– Barrage du Gouffre d’Enfer : sur le Furan, à proximité de Planfoy (1866)
– Barrage de la Rive : sur le Ban (1870)
– Barrage de l’Ondenon : sur l’Ondenon, à proximité de Guizay (1904)
– Barrage du Pas du Riot : sur le Furan, à proximité de Planfoy (1878)
– Barrage du Piney : sur le Gier, à proximité de la Valla-en-Gier (1955) (n’est plus en service)
– Barrage des Plats : sur la Semène, entre Marlhes et Jonzieux (1958)
– Barrage du Sapt : sur le Semène, à proximité de St-Genest-Malifaux (1958)
– Barrage de Soulages : sur le Gier, à proximité de Soulages (1970)
– Barrage du Ternay : à proximité de St-Julien-Molin-Molette (1867)

31) Lesquelles de ces personnes sont à l’initiative de la création du Parc naturel régional du Pilat : Claude Berthier, professeur de lycée à St-Etienne et Bernard Muller député de la Loire ? Bernard Lavilliers, chanteur originaire de St-Etienne et Alain Prost, coureur de formule 1 originaire de Lorette ? Charles Exbrayat, écrivain originaire de St-Etienne et Louis Bancel, artiste-sculpteur originaire de St-Julien-Molin-Molette ?

Le 1er mars 1967, dans une société en pleine mutation, les Parcs naturels régionaux voient le jour. Les Parcs engagent des expériences pilotes, des projets audacieux, parfois inattendus. Ces actions sont évaluées et réajustées. Les Parc naturels régionaux sont les « expérimentateurs » du développement durable. Le Parc du Pilat est né en 1974, de la prise de conscience des habitants des villes de leur attachement à ce massif du Pilat, aux espaces naturels riches et aux paysages exceptionnels.
La première personne à émettre l’idée de créer un Parc dans le Pilat fut M. Claude Berthier, professeur au lycée Claude Fauriel de St-Etienne, dès 1946. Vingt ans après, c’est le docteur et député Bernard Muller, médecin des hôpitaux de St-Étienne et député de la Loire qui reprenait cette idée. Ils ont su convaincre les habitants du Pilat de la qualité de leur environnement et de la nécessité de la préserver.

32) Quel est le nombre de kilomètres de sentiers balisés dans le Pilat : 500 km ? 1000 km ? 1500 km ?

Parmi les actions du Parc du Pilat, 1500 km de sentiers de randonnée sont balisés, entretenus et répertoriés, avec l’objectif de développer un tourisme de nature, générateur de retombées économiques.

33) Une voie verte est en cours de réhabilitation entre St-Sauveur-en-Rue et Riotord, il s’agit de l’ancienne voie de chemin de fer qui reliait Firminy à St-Rambert-d’Albon. En ce qui concerne le tronçon Riotord-Bourg-Argental, cette ligne de chemin de fer s’est arrêtée : en 1954 ? en 1989 ? en 2010 ?

Réponse : 1954
Nos parcours cheval et VTT empruntent des portions de voie verte : une « voie verte » est un aménagement en site propre réservé à la circulation non motorisée. Elle est destinée aux piétons, aux cyclistes, aux rollers, aux personnes à mobilité réduite et aux cavaliers, dans le cadre du tourisme, des loisirs et des déplacements de la population locale.

Une ligne de chemin de fer unissait Firminy dans le bassin de Saint-Étienne à Saint-Rambert-d’Albon dans la vallée du Rhône. Elle était destinée à approvisionner en charbon la vallée du Rhône à partir des mines de St-Étienne. Le 29 octobre 1869 fut ouvert le premier tronçon entre Saint-Rambert-d’Albon et Annonay, long de 19 km. Outre les intérêts industrielles et commerciaux, cette ligne devait permettre en temps de guerre, d’acheminer rapidement les armes fabriquées à St-Étienne dans la vallée du Rhône. Avec un parcours long de 84 km, cette ligne comportait un tracé audacieux puisque après avoir remonté la vallée de la Dunières, elle passait sous le col du Tracol grâce au tunnel du même nom et d’une longueur de 2392 m, reliant ainsi Riotord à St-Sauveur-en-Rue. Pour rejoindre Annonay, la ligne empruntait une spirale autour de Bourg-Argental, lui permettant ainsi de perdre de l’altitude.
Aujourd’hui, la section de Firminy à Dunières a le statut de ligne non exploitée. Celle de Peyraud à St-Rambert, électrifiée, est très utilisée car elle permet de relier les deux artères qui encadrent le Rhône entre Lyon et Marseille.

34) Les habitants de St-Sauveur-en-Rue bénéficient du droit d’affouage. De quoi s’agit-il ?

Le mot « affouage » date du XIIIe siècle et vient du verbe d’ancien français « affouer » = chauffer, lui-même du latin « affocare ». Le mot affouage est souvent utilisé comme synonyme de bois de chauffage, bois de feu.
Le droit d’affouage est le droit de prendre du bois dans une forêt. A St-Sauveur-en-Rue, c’est une donation qui remonte au Moyen-Age : en 1061, le seigneur Artaud d’Argental lègue ses biens aux moines de la Chaise-Dieu à condition qu’ils fondent un prieuré à St-Sauveur-en-Rue. Le legs stipule la jouissance à perpétuité des forêts et pâturages au profit des habitants qui viendraient se grouper autour du monastère. Les terres de St-Sauveur seront données en 1659 aux habitants. De nos jours, les ayants droit de la forêt sectionale possèdent toujours la jouissance de la forêt. Mais le droit d’affouage initial, qui leur permettait d’utiliser directement le bois de chauffage, a évolué : ils se partagent aujourd’hui le revenu de l’exploitation.
(Explication visible sur le panneau de l’abri d’Aiguebelle, parcours cheval et VTT)

35) Pourquoi Richard Chambovet, originaire de Bourg-Argental, est-il une célébrité dans le Pilat : 
c’est l’architecte de l’Observatoire astronomique de Luzernod situé sur la commune de La Valla en Gier, bâtiment en béton armé qui supporte une coupole de 5m de diamètre ? C’est un pionnier de l’industrie du tressage et il fit de la région de St-Chamond la capitale mondiale de la tresse et du lacet ? Illustre cycliste, il a remporté 3 fois de suite l’épreuve du Tour de France sur le parcours Chavanay – Col de l’Oeillon ?

Charles-François Richard (1772-1851), dit Richard-Chambovet, est un pionnier dans l’industrie textile de la tresse et du lacet, un des savoir-faire historiques du Pilat. Après avoir été employé dans un moulinage, Richard-Chambovet devient fabricant de lacets à St-Chamond. Ingénieux, il perfectionne le métier à lacet traditionnel et emploie la machine à vapeur comme force motrice. Plus tard, il installe le chauffage central et l’éclairage de ses ateliers. Grâce à lui, la région saint-chamonaise restera longtemps la capitale mondiale de la tresse et du lacet. Les usines de la vallée du Dorlay participaient à cette renommée ; la Maison des tresses et lacets en est un exemple.
Q35_maisondestressesetlacetsLa Maison des tresses et lacets est un musée atelier situé à La Terrasse-sur-Dorlay. Il s’agit d’une ancienne usine, bâtie au lieu-dit « le Moulin Pinte », sur les bords de la rivière le Dorlay, afin d’utiliser la force hydraulique de cet affluent du Gier. Une impressionnante roue à augets de 6 mètres de diamètre apportait la puissance nécessaire au fonctionnement de 700 métiers à tresses fabriquant de nombreux types de tresses, rubans et lacets. Du début du XIXe siècle au milieu du XXe siècle cette fabrique employait 60 ouvrières. À présent ce lieu permet d’entretenir la mémoire de cette industrie, qui occupait de très nombreux emplois dans la vallée du Dorlay et de celle du Gier. Une animation permet d’appréhender tant l’ingéniosité de ces machines, que les conditions de travail et de vie de l’époque. Les machines fonctionnent et fabriquent tresses, croquets, galons, rubans et autres accessoires de mode féminine.
C’est de là que viennent les rubans fabriqués spécialement pour les 40 ans du Parc du Pilat !

36) Les étangs de Prélager… Laquelle de ces affirmations est fausse : il s’agit d’une chaîne de 7 plans d’eau, entre 1080 et 1110 m d’altitude ? Il s’agit d’un site naturel volcanique ? On peut y observer un phénomène remarquable : une tourbière flottante ?

Q36_etangsdeprelagerRéponse : Il ne s’agit pas d’un site naturel volcanique.

En contrebas du hameau de Prélager, les sources de la Dunerette coulent dans de vastes prairies humides avant de se réunir dans un vallon où s’alignent 7 plans d’eau aménagés vers 1870 à des fins de loisirs et de pisciculture.
Entouré de bois de sapins et d’épicéas, l’ensemble forme un paysage caractéristique de cette région.
L’intérêt écologique de ce milieu tient à la tourbière flottante en formation sur le grand étang, cas unique dans le département de la Loire.

37) Une industrie s’est particulièrement développée dans le Pilat : laquelle et quel est son lien avec les papillons ?

Il s’agit de l’industrie textile, avec en particulier le travail du fil de soie à partir du XIXe siècle (voir réponse n°16).
Q37_bombyxdumurierSon rapport avec les papillons : le fil de soie provient de la sériciculture, c’est-à-dire l’élevage des vers à soie, et le ver à soie est la chenille d’un papillon, le bombyx du mûrier (originaire de Chine). C’est au stade de chenille que le bombyx produit la précieuse fibre sécrétée en une bave abondante qui, en durcissant, se transforme en un fil unique de soie brute avec lequel la chenille se fabrique un cocon.
L’histoire de la soie semble débuter entre 3000 et 2000 ans av. J-C et se poursuivra ensuite avec trois millénaires d’exclusivité durant lesquels la Chine commerce ce tissu précieux sans jamais en transmettre le secret. L’art de fabriquer la soie se serait ensuite progressivement transmis aux autres civilisations par le biais d’espions de tous genres (moines, princesses…) aux pillards et aux marchands.
A la deuxième moitié du XXe siècle l’industrie de la soie a connu un grave déclin lié à la concurrence de fibres modernes (dont le nylon), à l’évolution des coutumes vestimentaires en Europe, à l’essor de certains pays d’Asie et aux épidémies qui touchent le ver à soie en France, menant à la situation actuelle où la production est à nouveau essentiellement asiatique.

Q37_verasoie

38) Le Tracol et la montagne de Panère sont : couverts de chirats ? 
les 2 points culminants du Pilat ? sur la limite de partage des eaux entre Méditerranée et Océan Atlantique ?

Q38_lignepartagedeseauxRéponse : Le Tracol et la montagne de Panère sont sur la limite de partage des eaux entre Méditerranée et Océan Atlantique.

La ligne de partage des eaux désigne une limite géographique qui divise un territoire en un ou plusieurs bassins versants : de chaque côté de cette ligne, les eaux s’écoulent dans des directions différentes.

39) Le nombre de communes appartenant au Parc du Pilat est de : 27 ? 47 ? 67 ?

Le Parc naturel régional du Pilat compte 47 communes rurales réparties sur les départements de la Loire et du Rhône en Rhône-Alpes.

Communauté de Communes des Monts du Pilat : Bourg-Argental, Burdignes, Colombier, Graix, La Versanne, St-Julien-Molin-Molette, St-Sauveur-en-Rue, Thélis-la-Combe, Jonzieux, Le Bessat, Marlhes, Planfoy, St-Genest-Malifaux, St-Régis-du-Coin, St-Romain-les-Atheux, Tarentaise, Rochetaillée.
St-Etienne Métropole : Chateauneuf, Doizieux, Farnay, La Terrasse-sur-Dorlay, La Valla-en-Gier, Pavezin, St-Paul-en-Jarez, Ste-Croix-en-Jarez.
Communauté de communes du Pilat Rhodanien : Bessey, Chavanay, Chuyer, La Chapelle Villars, Lupé, Maclas, Malleval, Pélussin, Roisey, St-Appolinard, St-Michel-sur-Rhône, St-Pierre-de-Boeuf, Véranne, Vérin.
Communauté de communes de la Région de Condrieu : Ampuis, Condrieu, Echalas, Les Haies, Loire-sur-Rhône, Longes, St-Romain-en-Gal, Treves, Tupin-et-Semons.
… euh, rien à faire, moi j’en compte 48… pas vous ?

40) « On a mis Régis au coin et Sauveur à la rue. » Inspirez-vous des noms rencontrés sur votre parcours pour créer votre propre dicton…

Quelques phrases de nos randonneurs :
Je vois Ladroit à gauche, alors je vais tout droit.

On est passé par là, « pis là ».
Quand le boucher de Bouchet va à Fleury, la fleuriste reste à Fleury.
L’Amour était tout indiqué mais quand on n’a pas La Côte…
A St-Régis, on trouve des cons… fins !
Si t’écris… nelles, ici gît Mel !
Le Rozet (rosé) était pile là !
L’Amour est à Gimel ce que le foin est à La Grange.
A St-Régis les fesses de Vénus ne sont pas en Coin !